Mozart: Le Nozze Di Figaro, K. 492, Act Ii: Voi Che Sapete
Frederica Von Stade
2:52C'était le soir Dans l'air par la brise attiédi Les brahmines au front inondé de lumière Appelaient lentement la foule à la prière Au fond du temple saint Paré de fleurs et d'or Une femme apparaît (une femme apparaît) Je crois la voir encore (je crois la voir encore) La foule prosternée La regarde, étonnée Et murmure tout bas Voyez, c'est la déesse Qui dans l'ombre se dresse Et vers nous tend les bras Son voile se soulève Ô vision, ô rêve La foule est à genoux Oui, c'est elle, c'est la déesse Plus charmante et plus belle Oui, c'est elle, c'est la déesse Qui descend parmi nous Son voile se soulève Et la foule est à genoux Mais à travers la foule Elle s'ouvre un passage Son long voile déjà Nous cache son visage Mon regard, hélas La cherche en vain Elle fuit Elle fuit Mais dans mon âme soudain Quelle étrange ardeur s'allume Quel feu nouveau me consume Ta mère repousse ma main Ta mère repousse ma main De nos cœurs, l'amour s'empare Et nous change en ennemis Non, que rien ne nous sépare (non, rien) Que rien ne nous sépare (non, rien) Jurons de rester amis (jurons de rester amis) Jurons de rester amis (jurons) Oh, oui, jurons de rester amis Oui, c'est elle, c'est la déesse En ce jour qui vient nous unir Et fidèle à ma promesse Comme un frère je veux te chérir C'est elle, c'est la déesse Qui vient en ce jour nous unir Oui, partageons le même sort Soyons unis jusqu'à la mort